Histoire

Le village se serait appelé autrefois "Fretbert" ou "Fredbert", du nom d'un seigneur de Luzech dont il dépendait.

Il a pris ensuite le nom d'un évêque de Vermand puis de Noyon (VIème siècle) que les croyances populaires invoquent pour la pluie et le beau temps, paroisse sous le patronage de Saint-Médard.

 

Saint-Médard, en occitan Sen Medard, est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Médard (Medardus) évêque de Noyon.

Saint-Médard est l'un des évêques les plus populaires de son époque. Il officia à Noyon de 456 à 545. Sa vie a donné  lieu à de nombreuses légendes.

L'une d'elle raconte que lorsqu'il avait 10 ans, il sortit de l'écurie un des chevaux de son père pour le donner à un pauvre homme qui venait de perdre le sien à la tache. Nector furieux voulut le rattraper mais une pluie diluvienne l'en empêcha et, comble de son étonnement, vit son fils revenir complètement sec. Médard fut en effet protégé de la pluie par un aigle qui avait déployé ses ailes au-dessus de lui. Depuis, l'enfant jouit d'un don lui permettant de "faire la pluie et le beau temps" selon les besoins.

Saint-Médard est également le patron des personnes emprisonnées, des personnes atteintes d'une maladie mentale, de migraine, de névralgie, mais aussi des agriculteurs et des viticulteurs.

Surnommé "Saint-pluvieux", il est généralement invoqué pour, ou contre la pluie d'où le célèbre dicton fêté le 8 juin : "Quand il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard à moins que Saint-Barnabé, ne lui coupe l'herbe sous le pied".

 

Le village fut donné aux religieux de Catus par Guillaume III, évêque de Cahors vers 1116.

Ses habitants, diversement répartis sur le territoire, sont les descendants des colons venus d'Auvergne, du Rouergue et du Limousin à partir de 1446, pour repeupler le pays décimé par la guerre et la peste.

En 1870, la crise du phylloxéra dévaste le vignoble local et provoque le départ de nombreuses familles. De nos jours, plus de vignoble sur la commune qui fait pourtant partie de l'AOC Cahors.

Saint-Médard d'hier et d'aujourd'hui

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Photos anciennes :

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Saint-Médard en 1880
Monographie réalisée entre 1880 et 1881 par Marc-Aubin FAUREL, instituteur à l'école du village. Extrait de l'ouvrage "Le Lot vu par ses instituteurs" - Archives départementales du Lot, novembre 2007.
Monographie de 1880-1881.PDF
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Les trois derniers instituteurs de l'école de Saint-Médard ont été Mr Pillas, Mlle Tassard et Mr Lafon.

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A nos Souvenirs

La Boulangerie

La boulangerie de Saint-Médard, un commerce convivial et chaleureux où l'on appréciait se retrouver autour d'Yvonne et de Marius Bourgade.

Des pains et des coques de tradition, confectionnés à l'ancienne : pâte pétrie longuement dans un grand pétrin, cuisson au feu de bois... élaborés avec beaucoup d'amour, de passion pour son métier et surtout le goût du partage et des autres.

Qui ne se souvient pas également des petits pains réalisés par Marius, savourés par les petits comme les grands!

                                                         

                                                                                                                                                                  * * * *

Le Rampeau

Ce jeu de quilles communément appelé rampeau, était un rituel du dimanche après-midi où tout en musique les habitants de Saint-Médard et des alentours s'amusaient et passaient du temps ensemble.

Ce jeu consiste à renverser le plus grand nombre possible de quilles avec une boule, à partir d'une ou de plusieurs distances de lancer de la boule.

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La Course Cycliste

La commune de Saint-Médard a organisé pendant des années une course cycliste qui rassemblaient de nombreuses personnes avec la présence de coureurs ayant acquis une certaine notoriété.